L'activation du complément par la voie classique : vue en 3 dimensions.
Animation n°1 (en 3 D)

Animation n°2
vue en coupe.

Description des étapes

Bibliographie


 
Description simplifiée de l'animation :
    1 à 4 : L'anticorps se fixe sur les antigènes membranaires.
          5 : L'élément C1 (C1 q, r, et s) est activé quand il a reconnu la partie Fc de l'anticorps 
                    qui a établi un complexe spécifique avec l'antigène.
    6 à 7 :C1 s actif  (protéase) hydrolyse le C4 en C4b et C4a. C4b se fixe sur la membrane.
  8 à 10 : C1 s hydrolyse le C2 en C2a et C2b. C2a se fixe sur la membrane en s'associant avec C4b pour former une protéase active :
                    la C3 convertase.
11 à 12 : Le C3 est décomposé en C3a et C3b. Le C3b s'associe à C4b2a pour former une protéase active : la C5 convertase.
13 à 14 : C5 est décomposé par la C5 convertase en C5a et C5b. C5b, C6, et C7 s'associe pour former un complexe qui puisse
                     s'insérer dans la bicouche hydrophobe des phospholipides membranaires.
15 à 16 : C8 est également hydrophobe, en se liant à C5b, il permet l'insertion progressive des polymères de C9 dans la membrane.
17 à 19 : Le complexe d'attaque membranaire, CAM, forme un pore qui contribue avec d'autres à lyser la cellule. 
                    Le C9 polymérisé  est comparable à la perforine sécrétée par les T8 cytotoxiques.
                   NB : beaucoup de cellules eucaryotes possèdent des protéines membranaires qui bloquent l'action du CAM. 
                   Ainsi, CD 59,  glycoprotéine membranaire, empêche la polymérisation du C9 en s'associant à C8. Le renouvellement parfois
                   très rapide de certains constituants membranaires par import-export ( endo-exocytose) permet aussi à certaines cellules
                   de se débarrasser des CAM membranaires et de résister à la lyse cellulaire.
20 à 21 : La lyse de la cellule est précédée d'échanges de substances et d'eau entre le milieu extérieur et le cytoplasme.
                    l'image évoque la sortie vers l'extérieur de constituants cytoplasmiques et la diminution  de la taille cellulaire,
                    mais l'entrée d'eau et le choc osmotique existe et n'est pas ici représenté. On peut évoquer et imaginer une représentation
                    de l'hémolyse si la cellule support est une hématie (cellule sans noyau) . Comment représenter dans une animation,
                    la réalité de l'hémolyse selon les connaissances scientifiques et selon les idées préconçues de chacun qui lui semblent
                    cohérentes à un instant donné ? Bref : une hémolyse qu'est-ce : une explosion et des morceaux de membrane qui se déposent, 
                    ou bien  est-ce un ballon qui se dégonfle, perd sa forme, et se dépose par gravité, ou est-ce autre chose ?
                   Sans doute ai-je été, moi, Toulousain,  affecté par l'explosion du stock de nitrate d'ammonium de l'usine AZF, et par la 
                   vision du nuage orange qui pollua le ciel au-dessus de la région ce jour-là, d'où le choix du modèle " ballon qui se dégonfle"
                   et "sortie d'un nuage coloré" , sans indiquer la suite des autres événements menant à la lyse. 
                   A vous de trouver une réponse plausible pour la suite qui n'est pas évoquée dans l'animation.

Bibliographie :

             Immunologie fondamentale et appliquée par ROITT et coll. Edition De Boeck.
 
 
 

             L'activation du complément par la voie classique : vue en coupe.

Animation n°1 (en 3 D)

Animation n°2
vue en coupe.

Description des étapes

Bibliographie

 


 
 
 
 

             Description simplifiée de l'animation de la vue en coupe :

     1 à 3 :  L'anticorps se fixe sur les antigènes membranaires.
     4 à 5 : L'élément C1 (C1 q, r, et s) est activé quand il a reconnu la partie Fc de l'anticorps
                         qui a établi un complexe spécifique avec l'antigène.
     6 à 9 : C1 s actif  (protéase) hydrolyse le C4 en C4b et C4a. C4b se fixe sur la membrane.
10  à 12 : C1 s hydrolyse le C2 en C2a et C2b. C2a se fixe sur la membrane en s'associant avec C4b pour former une protéase active :
                         la C3 convertase.
13 à 14 : Le C3 est décomposé en C3a et C3b. Le C3b s'associe à C4b2a pour former une protéase active : la C5 convertase.
15 à 16 :C5 est décomposé par la C5 convertase en C5a et C5b.
17 à 18 :C5b, C6, et C7 s'associe pour former un complexe qui puisse
                       s'insérer dans la bicouche hydrophobe des phospholipides membranaires.
19 à 20 : C8 est également hydrophobe, en se liant à C5b, il permet l'insertion progressive des polymères de C9 dans la membrane.
21 à 23 :Le complexe d'attaque membranaire, CAM, forme un pore qui contribue avec d'autres à lyser la cellule.
                        Le C9 polymérisé  est comparable à la perforine sécrétée par les T8 cytotoxiques.
                        NB : beaucoup de cellules eucaryotes possèdent des protéines membranaires qui bloquent l'action du CAM.
                       Ainsi, CD 59,  glycoprotéine membranaire, empêche la polymérisation du C9 en s'associant à C8. Le renouvellement parfois
                       très rapide de certains constituants membranaires par import-export ( endo-exocytose) permet aussi à certaines cellules
                       de se débarrasser des CAM membranaires et de résister à la lyse cellulaire.
24 à 27 : La lyse de la cellule est précédée d'échanges de substances et d'eau entre le milieu extérieur et le cytoplasme.
 
 

Retour au sommaire du site BTS AB           Revenir au sommaire des gifs animés.