Pour suivre cette enquête,
osez cliquer sur ....


Le roman policier interactif.

Scénario de : Sandrine,
dessins de : Carine.


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Meurtre à Jolimont

                                                 CHAPITRE 1.

    Tout à coup le réveil se mit à sonner, et par un geste habituel, Luc l'arrêta d'un
mouvement assez brusque. Il bondit alors de son lit, se dirigea vers la salle de bain
pour se préparer assez rapidement, et partit en courant de chez lui.
Il n'y avait déjà plus personne, les couloirs étaient vides et silencieux,
et il compris alors qu' une fois de plus il était en retard.

    Luc était en première année de BTS Analyses Biologiques, et le rythme de travail
de cette section le fatiguait au plus haut niveau. Mais ce n'était pas tout, car mis à
part son travail scolaire, il travaillait également à l'aide d'Internet sur la Recherche
Scientifique, et plus précisément sur les phénomènes d'hybridation des animaux,
pour lesquels il  consacrait beaucoup de temps.

    Après s'être excusé auprès de son professeur de Mathématiques qui connaissait,
hélas les habitudes de Luc, il rentra en classe, s'installa au dernier rang et commença
son interrogation après un bon quart d'heure de retard. Dès la sonnerie, Olivier son
ami avec qui il partageait sa passion, vint le voir et lui demanda qu'elle était la raison
de son retard. Luc lui raconta que la veille il était allé voir une conférence au sujet
des clones humains. D'un air un peu moqueur et en souriant, Olivier lui rappela les
anciennes paroles que lui avait dites leur professeur de Mathématiques, monsieur
Rumeau, à savoir que s'il n'avait pas la moyenne cette fois ci, il viendrait le soir afin
de recommencer tous les anciens devoirs. Cependant, ceci n'inquiéta pas Luc,
car il savait au fond de lui même que monsieur Rumeau n'irait jamais jusque là,
et que son dernier devoir serait réussi.

   Or malgré les avertissements d'Olivier, le lendemain Luc apprit à sa grande peine,
qu'il n'avait obtenu seulement que 09/20 à son contrôle, et c'est alors de cette façon
qu'il se retrouva "collé" le soir deux heures en plus au Lycée Jolimont pour travailler
ses mathématiques. En effet, même si il préférait rentrer chez soi, il était obligé de
rester, car il savait que sinon, ces heures supplémentaires seraient prolongées.

   Ainsi le jour suivant, alors que la sonnerie de cinq heures et quart annonçait la fin
de la journée pour ces autres camarades, Luc quitta Olivier pour se rendre en salle
148, où monsieur Rumeau l'attendait afin de lui remettre son travail ;
"Je te laisse ce devoir, et un surveillant viendra vérifier régulièrement que tu es
toujours là, et si il te venait à l'esprit de partir, alors sache que je m'arrangerais pour
prolonger ces heures. " dit monsieur Rumeau à l'élève d'un ton sec et sérieux,
juste avant de partir.

   Luc qui n'avait pas envie de travailler, tourna quatre ou cinq fois dans cette salle,
en se demandant ce qu'il faisait. Il savait qu'il ne pouvait pas partir, mais le fait
d'être enfermé dans ces murs le rendait nerveux. Il décida alors d'aller s'aérer pour
se relaxer, tout en ne s'éloignant peu de la salle 148, par peur qu'un surveillant vienne.

   De ce fait, il ouvrit la porte d'un geste délicat et sûr, regarda à droite puis à
gauche, et se dirigea dans le couloir sombre où il était désormais seul dans le silence
absolu. Il avança, pas à pas en essayant de ne faire aucun bruit, et sans s'en rendre
même compte, il pénétra dans les "ténèbres" du Lycée Jolimont, quand soudain,
il aperçut une ombre au loin dans l'obscurité. Luc prit de panique, ouvra la porte la
plus proche et rentra à l'intérieur, pour attendre. Il sentait que les pas se
rapprochaient petit à petit ; son coeur commençait alors à battre de plus en plus fort,
jusqu'à  que ce dernier s'éloigne. Par curiosité ou par soulagement, il entrouvrit
délicatement la porte afin de connaître l'identité de la personne.
Il crut  reconnaître Olivier par ses vêtements, et alors qu'il s'apprêtait à le rattraper,
des voix résonnèrent à travers les couloirs. S'en aucun doute il s'agissait de celles des
surveillants, et sans réfléchir Luc courut le plus vite possible jusqu'à la salle 148,
d'ou il s'était assez éloigné. Essoufflé et fatigué, il s'assit et entendit soudain :
"Tu n'as besoin de rien  Luc ?".

   Après ces émotions, Luc prit alors sa feuille et commença son exercice jusqu'à ce
que la sonnerie de dix-neuf et quart sonne, après quoi  il rentra chez lui.
Pendant toute la soirée, il se demanda ce qu'Olivier pouvait bien faire au lycée à cette
heure-ci, alors qu'il lui avait dit qu'il avait un rendez-vous avec quelqu'un.
Il y réfléchit pendant un long moment jusqu'à  en venir à la conclusion que cela ne
pouvait pas être Olivier. Le lendemain, dès la première heure Luc raconta à son ami
ce qui s'était passé la veille, et lui demanda ce qu'il avait fait de sa soirée afin de
vérifier sa pensée. Cependant après ces mots il remarqua qu'Olivier devînt inquiet et
pâle, et qu'il ne s'avait pas trop quoi lui répondre, même si ces derniers mots étaient :
"J'étais avec Caroline, de la classe 2AB."

   Luc rentra alors en classe, sans poser d'autre question, tout en sachant très bien
que Olivier mentait, même s' il ne connaissait pas encore les raisons de cela.
La journée se déroula normalement, jusqu'à la sonnerie de la fin, mis à part pour
Luc qui se retrouva encore en salle 148. Il repensa alors à ce qui avait vu la veille et
cela l'énerva car il n'arrivait pas cerner la réalité. Etait-ce lui qui s'était trompé, ou
était-ce bien Olivier ? Pour essayer de répondre à ces questions, Luc décida d'aller
visiter à nouveau les couloirs. Il se promena alors sans bruit dans tout les recoins du
second étage de son lycée pendant un assez long moment, mais il n'aperçut rien ni
personne. Un peu déçu et énervé en même temps, il retourna en classe pour
attendre qu'il puisse enfin partir. Alors que la nuit commençait déjà à tomber, un
surveillant arriva, et lui annonça qu'il pouvait partir. Luc, soulagé, mit sa veste,
ferma son sac et s'empressa de quitter la salle, quand au fond d'un couloir,
il aperçu une personne en blouse blanche. De sa position il n'avait pas pu reconnaître
qui cela pouvait être, mais persuadé que Olivier lui cachait quelque chose,
il le suivi très discrètement. Il avança pas à pas, sans savoir ou cela pouvait le mener.


    L'inconnu s'introduisit alors dans une pièce, qui servait de débarras, et ouvrit une
porte au fond de la salle qui communiquait avec des escaliers .Luc qui commençait
à s'inquiéter, n'osait pas s'approcher de trop près, de peur que la personne l'entende.
Il attendit alors de ne plus entendre de bruit dans les escaliers pour commencer très
délicatement à gravir les marches une par une. Il se retrouva dans une immense
pièce dont il ne connaissait pas l'existence, où des meubles, des tables, des anciens
appareils y étaient stockés. Il avança un peu plus et aperçu une lumière qui venait
d'une pièce proche. Pas à pas, alors qu'il sentit qu'un sentiment de peur envahissait
tout son être, il aperçu des voix, et plus il se rapprochait plus l'intensité grandissait.

   Il arriva alors devant une porte, sous laquelle la lumière passait et l'éclairait.
Il essaya de reconnaître les voix mais sans succès. Il savait néanmoins, qu'il y avait
déjà au moins deux personnes, et dont un homme et une femme. A ce moment là,
il voulu alors partir car cela était à ses yeux devenu trop mystérieux et peut être même
trop dangereux, mais c'était malheureusement déjà trop tard, car il entendit les
inconnus se dirigeaient vers la porte, et il eut juste le temps de se cacher à l'intérieur
d'une d'une vieille armoire, que la porte s'ouvrit, et qu'à sa surprise monsieur Canal
son professeur de Microbiologie, et madame Sarda son professeur de Biochimie
sortirent de la pièce.

    Luc attendit une bonne dizaine de minutes  avant de sortir de son armoire,
car il avait peur que ses professeurs le surprennent. Après que tout fut redevenu calme,
il ouvrit l’armoire et sortit. Il ne savait plus quoi penser, et de nombreuses questions
se bousculèrent dans sa tête.

     Un sentiment le poussait à s’enfuir, mais d’un autre côté, sa curiosité lui
ordonnait d’aller épier ses professeurs. Il s’avança alors, bien que craintif, serra fort
la poignée, pénétra dans la pièce et alluma la lumière. Stupéfait, Luc resta un long
instant hébété, contemplant ce spectacle. En effet, s’érigeait devant lui,
un véritable laboratoire de recherches hypersophistiquées.

      Il s’approcha un peu plus et se mit à consulter les fichiers de l’ordinateur, puis
observa les expérimentations en cours. Après réflexion, il se rendit compte que ce
qu’il observait n’était pas courant, voir inconnu jusqu’alors. Il comprit que ses
professeurs procédaient à des travaux de recherches illégaux et qu’ils tentaient de
créer une espèce par hybridation de plusieurs souches bactériennes.
Une souche qui serait apparemment invincible et excessivement dangereuse.

      La mise au point de telles expériences au sein même de son lycée lui paru tout à
fait impossible, et pourtant il fallait bien qu’il se rende à l’évidence: ses professeurs
étaient machiavéliques .Mais dans quel but, à quelles fins?
 Ainsi, il se rendit compte du danger qu’il encourait et décida de récupérer ses
affaires afin de partir le plus rapidement possible.

      Alors qu’il faisait au plus vite une voix s’éleva derrière lui :
    « Tu es bien trop curieux mon cher Luc, et tu risques de le regretter.»

      Surpris et à  la fois effrayé, il se défendit tant bien que mal à l’assaut que
l’intrus venait de lui lancer. Se débattant, tapant un peu n’importe où, il ne parvînt
pas à stopper son adversaire. C’est au cours de cette lutte effrénée, qu’un bidon
d’acide se renversa  sur le sol. La lutte continuait, quand brusquement un bruit
sourd  retentit suivit d’une masse qui s’abattit  sur le sol. Un corps inerte,
avec de grands yeux ouverts encore surpris par cet acte,  gisait sur le sol,
baignant  dans son propre sang.

      Quelques jours plus tard, une jeune femme faisant son footing fut alertée par les
aboiements de son chien. En effet celui-ci, avait été attiré par une odeur
nauséabonde et commençait à creuser la terre fraîchement retournée.
A cet instant là, le chien parvenait à dégager la blancheur macabre d’une main,
puis rapidement un corps inerte fut dégagé. Au visage indescriptiblement déformé
par une immersion dans de l’acide, on put découvrir que la mort originelle
avait été causée par une balle prise en pleine poitrine.


  Et si, maintenant, vous imaginiez la suite ?

Constituez votre équipe et rédigez le prochain chapitre du roman.
 
 

Retour au sommaire BTS AB